Psychothérapie et Relaxation en Biosynergie : Votre Mieux-Etre entre vos mains
 

Portrait d’une personne qui a éliminé toutes ses zones erronées...

Le 2 juillet 2001, par Pierre LASSALLE,

Ils sont trop occupés à être
pour remarquer ce que font leurs voisins.


Une personne exempte de zones erronées peut paraître relever de la fiction. Pourtant être dégagé de tout comportement autodestructeur n’est nullement un concept mythique. C’est bien au contraire, une réelle possibilité. Il est à votre portée d’accéder à la plénitude de soi et la santé mentale peut être un choix. Nous allons voir comment vivent les gens dont aucune zone de brouillage n’obère ni la pensée ni la conduite. Ce sont là, vous le constaterez, des personnes qui ne ressemblent pas au commun des mortels et dont la marque distinctive est une faculté surprenante de dynamisme créateur.
Tout en étant très semblables à monsieur tout-le-monde, ces personnes possèdent des qualités particulières qui ne sont ni d’ordre ethnique, ni socio-économique, ni sexuel. Elles ne correspondent à aucun moule, à aucun profil professionnel, à aucune classification géographique, culturelle ou financière. Elles ont quelque chose de spécial, mais échappe aux facteurs extérieurs traditionnels servant généralement à cataloguer les gens. Elles peuvent appartenir à l’un ou l’autre sexe, être riches ou pauvres, noires ou blanches, habiter n’importe où, faire n’importe quoi. Elles constituent un groupe disparate mais ont un trait commun : elles sont exemptes de zones erronées.

Comment reconnaître ces personnes ?
Regardez-les, écoutez-les et voici ce que vous découvrirez...
D’abord, et c’est le plus frappant, vous verrez des gens qui aiment pratiquement tous les aspects de la vie - des gens qui sont contents de faire ce qu’ils font, quoi que ce soit, et qui ne perdent pas leur temps à se plaindre et souhaiter que les choses aillent autrement. La vie les enthousiasme et ils tiennent à en tirer le maximum de satisfactions. Ils aiment les pique-niques sur l’herbe, le cinéma, la lecture, le sport, les concerts, la ville, la campagne, les animaux, la montagne, - ils aiment pour ainsi dire tout !
Ils aiment l’existence. Si vous vous trouvez en présence d’êtres de cette espèce, vous ne les entendrez jamais grogner, ronchonner, ni même plus passivement soupirer. S’il pleut, ils sont contents. S’il fait chaud, ils ne récriminent pas. Dans les embouteillages, à une soirée ou tout seul, ils prennent les choses comme elles viennent. Ils ne prétendent pas que ce soit grisant, mais ils acceptent raisonnablement les circonstances et ils ont la rare capacité de prendre plaisir aux réalités du moment. Si vous leur demandez ce qu’ils n’aiment pas, ils ont beaucoup de mal à vous donner une réponse sincère. Ils n’ont pas assez de bon sens pour s’enfermer quand il pleut parce qu’ils trouvent que la pluie est quelque chose de beau qui mérite d’être vécu. Ils aiment la pluie. Ils ne se mettent pas en colère contre les flaques : ils les regardent, les contournent et se font une raison parce qu’elles font partie de la vie.
Aiment-ils les chats ? Oui. Les ours ? Oui. Les vers de terre ? Oui. S’ils n’accueillent pas avec une joie délirante les désagréments tels que la maladie, la sécheresse, les moustiques, les inondations et tutti quanti ils ne passent pas tous leurs instants à geindre et à se lamenter sur ces aléas. Quand il faut sortir d’une situation donnée, ils se mettent à l’oeuvre - et de bon coeur. Vous aurez toutes les peines du monde à trouver quelque chose qu’ils détestent faire. En vérité, ils sont amoureux de la vie, ils la dévorent à belles dents et en tirent toutes les joies possibles.
Les gens sains et accomplis ne se sentent pas culpabilisés et ne connaissent pas l’angoisse dont souffrent ceux qui se bloquent en ressassant le passé. Ils peuvent, certes, avoir commis des erreurs, mais se promettent d’éviter à l’avenir tel ou tel comportement négatif plutôt que de perdre leur temps à se lamenter. Ils ne se mettent pas martel en tête sous prétexte qu’ils réprouvent ce qu’ils ont pu faire à telle ou telle époque de leur existence. Etre affranchi de tout sentiment de culpabilité est l’une des marques distinctives des êtres sains. Ils ne pleurent pas sur le passé et ne cherchent pas à culpabiliser les autres en leur posant des questions ineptes comme : "Pourquoi n’avez-vous pas agi différemment ? " ou "n’avez-vous pas honte ? " Ils tiennent pour acquis que ce qui est fait est fait et que ce n’est pas en se rongeant qu’on y changera quoi que ce soit. Ne pas se sentir coupable ne leur demande aucun effort et, parce que c’est pour eux normal, ils n’incitent jamais autrui à se sentir coupable de quelque chose. A leurs yeux, s’en vouloir ne fait que renforcer l’image négative que l’on a de soi et ils trouvent beaucoup plus payant de tirer des leçons du passé que de le stigmatiser. Vous ne les verrez jamais manipuler les autres en leur reprochant d’avoir mal agi et vous ne les manipulerez pas davantage en usant de cette tactique : ils ne se mettront pas en colère - ils se contenteront de vous ignorer. Ils passeront leur chemin ou changeront de conversation, voilà tout. Les techniques qui réussissent si bien avec la plupart des gens échouent lorsqu’on a affaire à des individus sains. Au lieu de se rendre malheureux, et les autres avec eux en se culpabilisant, ils poursuivent leur route tranquillement.
...
L’extrait suivant, paru dans le Reader’s Digest à propos du bonheur résume cette démarche de vie efficace qui est l’objet de ces pages :

Rien au monde ne rend le bonheur aussi inaccessible que le fait de se lancer à sa poursuite. L’historien Will Durant raconte qu’il l’avait cherché dans l’érudition et qu’il n’avait trouvé que désillusion. Il le chercha ensuite dans les voyages et ne trouva que l’ennui. Dans la richesse, et il trouva la discorde et les soucis. Il chercha le bonheur en écrivant des livres et il n’y gagna que de la fatigue. Un jour, il vit une femme qui attendait dans une petite auto avec un enfant endormi dans les bras. Un homme sortit de la gare, s’approcha d’elle, l’embrassa et embrassa doucement le bébé pour ne pas le réveiller. La voiture démarra avec le couple et l’enfant. Durant, stupéfait, eut la révélation de la véritable nature du bonheur. Recouvrant sa sérénité, il découvrit que « toute fonction normale de la vie contient une part de joie* »

Si vous utilisez l’instant présent pour vous épanouir au maximum, vous cesserez d’être un observateur, pour devenir l’une de ces personnes. Etre exempt de zones erronées - quelle chose merveilleuse ! Vous pouvez faire le choix sur le champ - à condition de le décider !

Extrait de "VOS ZONES ERRONÉES, Techniques audacieuses mais simples pour prendre en main les schémas malsains de votre comportement"
Dr Wayne W. DYER, Editions Sand




* The One Sure Way to Happiness, par June Callwood.
octobre 1974.

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