Psychothérapie et Relaxation en Biosynergie : Votre Mieux-Etre entre vos mains
 

L’imagerie Mentale par Josette, élève en formation de relaxologue

Le 30 mai 2001, par Pierre LASSALLE,


Josette Mescouez, auteur de ce texte a suivi la formation
de relaxologue-Conseil
avec Ressources-Formation.



Les hommes préhistoriques dans leurs cavernes, qui se réunissaient avant de partir pour la chasse afin de dessiner les animaux qu’ils allaient tuer, ne faisaient rien d’autre qu’une séance de visualisation collective.

Nous pratiquons régulièrement de même, dans notre vie de tous les jours, sans même avoir conscience de visualiser.
Par exemple, quand nous devons affronter une épreuve, un rendez-vous important, une discussion, nous passons le film dans notre tête.

La plupart du temps, c’est pour faire ressortir les difficultés, le négatif. Nous projetons, malheureusement parfois des films d’échecs plutôt que de succès, et nous obtenons des résultats médiocres alors qu’ils auraient pu être bons.

Autant que je m’en souvienne, depuis mon plus jeune âge, j’utilise la visualisation. Grandissant dans un milieu peu favorable à la joie de vivre d’un enfant, je me faisais des films. Mes parents ne pouvant m’offrir des cours de peinture, de danse, de musique, j’ai rêvé ces activités, je me voyais en train de danser par exemple. Et je peux dire, que tôt ou tard, cela c’est réalisé, même si cela s’est fait d’une manière différente.

Enfant, deux images, deux petits dessins, de mon livre de caté m’ont marquée très fort Jésus les bras ouverts avec devant lui des petits enfants et le père serrantl’enfant prodigue dans ses bras. Ses images d’Amour sont restées ancrées en moi et je les visualise encore et reçois encore ce qu’elles ont à m’apporter.

Pour prolonger le sujet, la prière chrétienne peut-être considérée comme un processus de visualisation. La personne immobilise son corps, choisit une posture, fait le calme à l’intérieur d’elle-même et entre en relation avec une entité
qui la transcende. Une fois qu’elle est centrée sur elle-même, elle projette sa demande.

Tout cela ressemble beaucoup aux différentes étapes du processus de visualisation : relaxation, centrage sur soi, calme mental, formation d’images.

J’utilise l’imagerie, quand j’ai des courses à faire dans plusieurs magasins.
Je visualise les magasins et je vois mon parcours, cela me permet de faire mes courses dans l’ordre et de gagner du temps.

Comme j’ai divers lieux de travail, le matin, je visualise ma journée, afin de ne rien oublier...

 

 

...Si la table sur laquelle je mange a d’abord été une image dans, l’esprit de quelqu’un, je me rends compte que tout ce que je fais de nouveau est souvent déjà en moi en image. Je prépare
une expo de photos eh bien je vois déjà mes photos dans le cadre qu’il leur faut pour qu’elles soient mises en valeur.

On sait aujourd’hui avec certitude que la visualisation exerce un effet physiologique. C’est pourquoi on en fait une utilisation thérapeutique,
pour des problèmes allant des maladies les plus graves, cancer ou sida, jusqu’aux malaises psychosomatiques quotidiens, insomnies, migraines,
etc...

Une chose que je trouve importante, c’est qu’en cas de maladie, il est bon que la personne se sente bien dans sa visualisation.

J’avais un ami atteint de leucémie qui pratiquait en groupe de sophrologie, la visualisation que l’on peut trouver dans le livre du Dr Raymond Abrezol "Réussir" au chapitre sophrologie et cancer.
Cette visualisation fait référence au corps comme un pays avec une armée, des envahisseurs, etc...

Mon ami m’a dit à ce sujet " j’ai pratiqué cette visualisation plusieurs semaines, j’ai persévéré, mais en fin de compte, j’ai laissé tombé. Je me sentais mal car je suis pacifiste et ne peux imaginer mon corps comme un champs de
bataille. Je ne sens dans cette visualisation ni amour, ni lumière".

Pour moi également, la visualisation seule, durant la maladie n’a pas été une réussite. Il a fallu que je découvre une autre dimension de moi-même et de la vie dans l’enseignement
du yoga. J’y ai trouvé que tout mon être était pris en considération (aspect physique, psychique et spirituel).

A mon avis, si le travail d’imagerie ne devient qu’une gymnastique du mental cela n’est pas suffisant, mais ce n’est que mon expérience.

Sur l’imagerie mentale, la visualisation, je pourrai écrire encore beaucoup comme dans les exercices de relaxation où je peux visualiser
mon corps, squelette, organes, etc... avec tout ce que cela peut apporter. Mes vécus sont là pour en témoigner.

Je terminerai par cet extrait du livre "Cet amour qui guérit" de Thierry Gamelin

Une guérison obtenue au prix d’une volonté volontariste s’expose inévitablement à des risques de "rechute", car si nous ne percevons pas le sens de nos blessures ainsi que l’enseignement qu’elles comportent, nous nous exposons à recréer à l’intérieur de nous les mêmes circonstances qui nous ont conduit à être malade. Peu importe la forme que revêtira cette prochaine blessure ." peut-être sera-t-elle physique ou psychologique,
à moins qu’elle ne revête les traits d’une rupture sentimentale ou professionnelle !

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